Bassin du Congo: Un patrimoine à préserver

La ville de Kribi au Cameroun a accueilli du 16 au 20 juin 2025, les travaux de la conférence du programme intégré pour les forêts du congo financé par le GEF. Une conférence qui rassemble les représentants de plusieurs pays du bassin du congo, afin de tabler sur les défis et opportunités liés à la préservation de cet écosystème vital. Le Ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable Pierre Hele a donné le top départ de cette conférence.
Le bassin du congo, 2eme plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, joue un rôle crucial dans la régulation du climat et de la biodiversité. Il est actuellement considéré comme plus grand puit de carbone potentiel du monde . Sa conservation est d’autant plus primordiale pour un environnement sain. Face à la déforestation et aux changements climatiques, cette conférence vise à trouver des solutions systémiques aux problèmes environnementaux. << Cette année c’est une conférence particulière parce qu’il y’a beaucoup d’événements qui sont passés avant cette rencontre et le message qui a été envoyé, nous appelle à préserver notre environnement>>. A déclaré Hele Pierre Ministre de l’environnement.

Le programme intégré pour la forêt du congo a été mis sur pieds dans l’optique de catalyseur les dynamiques transformationnelles qui vont aider à améliorer les partenariats des secteurs privés. << le programme est axé sur la gestion des paysages intégrés des forêts du bassin du congo dans l’optique de catalyser les dynamiques qui vont améliorer à la fois les processus, l’engagement des partenaires de secteurs privés, les communautés dans la gestion durable de nos forêts et des écosystèmes critiques et la préservation du capital naturel que représente à la fois le bassin du congo.>> a ajouté Georges Neba Akwah.

L’initiative pour le paysage du bassin du congo travaille avec les gouvernements et les partenaires pour préserver la forêt tropicale. Le programme intégré pour les forêts du congo est financé par le GEF. << c’est un travail partenarial, c’est pour cela que le GEF est une facilité. C’est une famille de fond. On a plusieurs fonds pour supporter les pays, et travailler sur toutes ces problématiques environnementales du changement climatique à la biodiversité.>> a confié Jean Marc Sinassany responsable des programmes du GEF.

Durant 4 jours, les acteurs étatiques, les ONG et les experts, ont échangé sur les mécanismes de protection du bassin du congo et de la biodiversité. La collaboration entre tous ces acteurs est cruciale pour assurer un avenir durable pour les forêts et les communautés qui en dépendent. Cette rencontre annuelle était placée sous le thème :<< promouvoir les échanges Sud – Sud pour la conservation des paysages forestiers critiques dans le bassin du Congo et les forêts de haute Guinée en Afrique de l’ouest.