Georges Clément Meka: “Il est temps de renouveler au moins 70 % de nos élites politiques
Le patriarche, Opérateur économique, Président de la communauté bulu de l’océan et acteur politique dans l’arrondissement d’Akom 2 au Sud Cameroun félicite le Chef de l’État pour sa brillante victoire et utilise un langage de franchise en revenant sur le contexte de la campagne électorale et ses corollaires dans sa circonscription politique.
Les élections présidentielles sont derrière nous. La victoire est celle de Paul Biya, candidat naturel du Rdpc. Estimez-vous avoir été l’un des artisans de cette victoire où vous étiez Président du comité de campagne de Efoulan 1?
Je n’étais pas seulement Président du comité de campagne de Efoulan1. J’étais aussi chef secteur des Comités de campagne de Efoulan1, Akok et Elon dans l’arrondissement d’Akom 2. Dans ces différents secteurs le président Paul Biya a eu 100%. Ceci est la résultante de la force du cœur et de la conviction. Je crois en l’idéal du Président Paul BIYA, en son œuvre et en sa vision pour un Cameroun uni, indépendant et prospère. Je n’ai pas attendu les élections pour être sur le terrain. Je suis auprès de ma communauté chaque jour, et le peuple l’a reconnu. Servir, c’est ma mission. C’est avec fierté que je peux me prévaloir être l’un des artisans de cette victoire. Je félicite d’ailleurs le Président Paul Biya pour cet heureux dénouement électoral. Maintenant que tout est derrière nous il faut reconsidérer la position des acteurs locaux.

Soyez plus explicite. Vous semblez animé d’une colère…
Une colère lucide et patriotique. Le Président a tout donné à ce pays, mais certains ont trahi son idéal. Le peuple n’en veut pas au Chef de l’État, il est simplement déçu de certains acteurs locaux. Le RDPC doit redevenir un parti d’exemple, de loyauté et de proximité.
Vous dîtes que le peuple a perdu confiance au Rdpc !
Oui. Le peuple se lasse des promesses fallacieuses de nos élites locales qui ne font pratiquement rien, mais qui sont là pour se servir. Il faut agir, pas promettre. Le Chef de l’État a parlé de rajeunissement et de promotion de la femme. Il est temps de renouveler au moins 70 % de nos élites politiques et administratives. Le peuple veut du sang neuf, des visages sincères, des résultats concrets.

Vous évoquez là une génération sacrifiée au sein du parti…
Oui, une génération de militants entre 45 et 55 ans, fidèles, engagés et compétents, mais toujours mis en attente. Le moment est venu de leur faire confiance. Le RDPC doit préparer l’avenir avec ceux qui croient encore à son idéal.
Vous faites certainement partie de ces fidèles et compétents mis à l’écart. Après 25 ans de fidélité. Qu’attendez-vous aujourd’hui ?
Je crois au temps de Dieu le Créateur. J’ai servi le parti avec constance et fidélité, à mes frais, au Cameroun et à l’étranger. Je pense humblement que l’arrondissement d’Akom2 mérite enfin d’avoir son député. J’ai prouvé ma loyauté par les résultats. Alors je garde confiance. Et aux miens je recommande la résilience et la confiance. Gardons confiance en notre pays et en notre Président. Le Cameroun est une terre bénie, et le RDPC reste le pilier de sa stabilité. Mais il faut des actes forts, une justice sociale réelle, et une nouvelle génération de leaders prête à servir. Je resterai debout, loyal et engagé pour la paix, la stabilité et la grandeur du Cameroun.



